Hier, dimanche, comme tous les matins je sors mes adorables chiens. J’ai regardé au ciel, il était bleu et les rayons du soleil commençaient à caresser ma peau et je me suis dit : « ça va être une belle journée ! ».
Et puis, en rentrant, j’ai allumé mon ordi et je tombe sur un message d'une de mes lectrices. A la vue du texte je me suis dit « cela va m’occuper, voilà un 'courrier fleuve' comme il m'arrive souvent d'en recevoir. »
Mais je les lis toujours, par éthique et respect, comme je réponds toujours aussi.
Cette lectrice avait envie de témoigner et me remercier pour l’une de mes vidéos de mes conférences « La métaphore du sac poubelle » qu'elle avait vu il y a quelque temps de cela.
C’est alors qu’une émotion empli mon cœur et compris l’ampleur d’une œuvre dont je n’ai pas toujours conscience du trajet qu’elle prend...
J’avais la profonde envie de partager cela avec vous, car je crois que ce qu’elle vit, vous le vivez peut-être aussi, ou vous l’avez vécu et que j’ai la conviction que ces « belles histoires qui finissent bien » existent, mais nous devons y prêter attention. Non, ce ne sont pas que des romans ou des contes. Ces belles histoires se produisent chaque jour autour de nous et nous pouvons nous en nourrir, autant que les médias nous font croire que le contraire c’est la seule vraie vie !
Non ! Les bonnes nouvelles, le bonheur et le succès des autres peuvent et inspirent ceux qui s’en nourrissent. Car oui, il est possible de se sentir épanoui dans un monde qui nous renvoie que l’épanouissement et les rêves sont irréalisables... Oui tout est possible lorsque l’on commence par s’aimer, accepter que nous sommes responsables de notre état de bonheur, que nous sommes responsables de nos ressentis et de la façon dont nous interprétons le monde qui nous entoure pour enfin oser se lancer !
Avec son aimable autorisation, voici ce qu’elle écrit :
Bonjour Michel,
Je ne souhaite pas m’afficher sur FB et préfère te dire en privé, (de façon anonyme si je pouvais, parce qu’après tout, ce n’est qu’un témoignage, un merci, ce que je vais t’écrire là) et j’aime bien être discrète dans ces choses là. C'est un peu long, mais tant pis...
J’ai adoré ta métaphore du sac poubelle que j’ai visionné il y a quelque temps. Elle a aidé ma vie.
J’ai vu ta vidéo au stade où je suis partie me poser face à la mer et où je me suis dit :
« Je fais quoi maintenant, je tombe en profonde dépression ? Je me noie ? Ou je donne un grand coup de pied au fond de la mer espérant que quelqu’un me récupère à la surface ? »
Ta métaphore…
Tout à coup, j’y ai pensé…
Et je me suis dit : « Et si j’essayais un peu toute seule de faire quelque chose pour moi ? »
J’étais aussi à ce stade où tu as ce sentiment d’être seul au monde : tes amis ne te comprennent pas, te donnent des conseils que tu n’entends pas ; tes collègues, tu peux l’entendre mais tes amis, un peu moins. Au pire tu te dis même pour certains : « il en a rien à faire de ma vie », tu vas même voir un psychologue et pas de chance, vraiment pas de chance : tu tombes sur un con de psychologue qui t’apporte rien, et qui ne te permet pas plus d’avancer.
Et alors tu te rends compte, enfin pour moi, à cet instant de ma vie, là face à la mer, de la faiblesse humaine... De ma faiblesse (j’ai dit « la » comme quoi il n’est pas facile de me l’approprier ;)))).
Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais à un moment, j’ai trimballé un problème comme un sac poubelle que j’espérais jeter dans un coin, offrir à un ami et qu’il me dise : laisses, je vais gérer pour toi..., donner à un psy en paiement de sa consultation (mais non, il a préféré que je paie, et je suis reparti avec mon sac encore plus plein ;)))
Voilà, je cherchais inconsciemment à ce qu’une autre personne s’occupe de mes ordures.
Et plus je voulais m’en débarrasser, plus j’avais l’impression que mes amis, le psy, et bien ils en rajoutaient dans mon sac.
A un moment quand tu es consciente que tu étouffes, que tu es seule au monde, tu n’as pas le choix : ou tu te laisses « mourir » et continue à espérer trouver la personne formidable qui prendra ton sac et s’en occupera pour toi… ou alors tu te dis : « puisque je ne peux compter sur personne et que je n’ai pas envie de déprimer, sombrer, mourir, si je me démerdais un peu toute seule, que je passe à l’action, que j’arrête de raconter X fois à mes meilleurs amis la même chose, pour entendre leurs mêmes conseils, qui me font à chaque fois dire qu’ils ne me comprennent vraiment pas. »
J’ai fait cela, juste après avoir pensé, face à la mer, à ta métaphore…
Je regardais les vagues qui, symboliquement, me ramenaient mes problèmes, et je me suis dit : « bouges toi ! » (C’était un cri puissant, j’ai eu l’impression même que le bruit des vagues a été plus fort. C’était comme une évidence ce « bouges toi »).
J’ai bougé.
Je suis devenue responsable de mes problèmes et de ce qu’il allait m’arriver.
J’ai sorti mon regard du sac, au moment où j’étouffais le plus, et au lieu de chercher qui pouvait bien m’aider, je me suis mise en action.
J’ai arrêté de parler de mes problèmes… ce fut mon premier objectif : arrêter d’en parler, profiter de mes amis pour me ressourcer, rire comme avant, bref je me suis mise dans le rôle de celle que j’étais avant… ça a d’ailleurs rassuré mes amis qui ont eu la sensation de me retrouver et j’étais heureuse que ça leur fasse tant plaisir… Entendre : « ah elle est revenue !!! on l’a retrouvé ! » Comme si j’étais partie sur une autre planète.
Je ne disais pas non plus que j’allais super bien, je n’oubliais pas non plus mes problèmes (tellement lourds qu’il était impossible de les oublier)
Mais j’étais dans la phase : « Je me tais un peu, et j’agis un peu plus moi-même... »
Ce qui me touche le plus dans mon histoire, c’est qu’à partir du moment où je me suis mise en action, où j’ai changé mon regard, où je me suis positionné responsable, j’ai réalisé que j’avais plein d’amis qui me soutiennent chaque jour, vraiment...
Certains dans mes nouvelles décisions, d’autres c’est juste le fait de partager des bons moments, de rires, de folies, ça me donnait une énergie nouvelle… ou alors d’écouter leurs joies, mais aussi leurs petits problèmes à eux, bref m’intéresser tout simplement au monde qui m’entoure au lieu de me regarder le nombril ! (car oui, quand tu focalises sur les tiens (tes problèmes !), les autres tu t’en fous, tu ne t’intéresses plus, tu te fermes…)
J’ai réalisé qu’un bon psychologue peut être efficace et un soutien dans une démarche de prise de confiance en soi.
J’ai réalisé qu’alors que je croyais que la vie avait décidé de m’abandonner, au moment où j’ai arrêté de compter sur elle pour régler tous mes problèmes, elle a été là pour moi, m’a permis de belles rencontres qui m’ont aidé.
J’ai l’impression que la vie attendait jusque je fasse un petit pas vers elle, pour m’accompagner sur mon chemin.
Oui ta métaphore est puissante…
Elle a signifié tout ça pour moi…
Je ne suis pas au bout du chemin, mais j’avance à mon rythme, et je suis assez fière d’écrire enfin moi-même mon « rôle » dans le scénario.
Ah oui, parce que quand même, si toi tu ne fais rien, il y a toujours, quelqu’un, quelque chose qui écrit à ta place ton rôle… Inévitablement le temps passe, et les pages du livre de ta vie doivent se remplir, et je t’assure que la vie, elle ne rigole pas avec ça, elle n’en veux pas de pages blanches, alors si toi tu n’écris rien, hop il y a quelqu’un, quelque chose qui le fait pour toi
Oui, Il ne faut pas croire que la vie va s’arrêter et attendre que tu trouves l’inspiration d’écrire pour toi. En plus, la vie, si tu lui cries : « j’ai des problèmes, j’ai trop de problèmes… », sans cesse…
Dès qu’elle voit une page blanche dans le livre de ta vie… Elle approche et se dit : « que vais-je bien pouvoir mettre ??? C’est quoi sa vie à elle ??? Elle lit tes dernières pages… Des problèmes ??? »
Alors elle, sympa, croyant te faire plaisir, elle t’en rajoute, elle comble la page blanche...
Merci de partager, d’aimer et de comprendre si bien l’humain dans ce qu’il est, et d’avoir choisi de mettre ton amour de l’humain, tes compétences, et tes talents, pour apporter quelques regards sur « les choses de la vie ». Et aussi ton humour, j’adore vraiment.
Bonne continuation,
Bon dimanche.
Signé d’un nom que je garde anonyme.
Son témoignage m'a touché au plus profond de mon être et j'espère qu'en le partageant avec vous, vous puissiez y puiser un peu d'espoir!
C'est pour ça que je fais ce métier, parce que j'aime les gens et cherche à les inspirer et motiver à prendre leurs vies en mains, à en prendre la pleine responsabilité, à se motiver et réaliser que notre bonheur, c’est nous qui le créons avec ce que nous avons avec la conviction profonde que nous pouvons changer les choses !
Belle journée positive à vous.
Optimistement vôtre,
Michel POULAERT.
Si vous n'avez jamais vu cette vidéo, il s'agit de celle-là :