Personne n'aime échouer ! Nous serons probablement tous d'accord sur ce point.
Cependant, la façon dont appréhendons nos échecs est capital ! Si vous êtes convaincu que c'est la fin de tout, ça le sera. Si vous estimez qu'il s'agit d'une leçon qui vous permet d'avancer, ça deviendra aussi votre réalité.
Pour se réconcilier avec l'échec, il est indispensable de changer l'image qu'on sen fait et de sortir des idées reçues. Plusieurs études le démontrent : ceux qui semblent avoir plus de chance que la moyenne tentent plus souvent que les autres. Pire : ils échouent plus souvent que la moyenne. Mais leur capacité à transformer ces échecs en apprentissages et à leur donner un sens constructif leur permet de transformer quasiment tout en opportunité.
Ils sont plus optimistes que la moyenne, ce qui crée cette capacité extraordinaire de transformer les pépins en pépites.
Pour comprendre une notion, j'aime commencer par l'étymologie des mots, c'est une source importante de compréhension. Commencer à changer son regard sur un sujet, en comprendre le fond peut se révéler intéressant pour provoquer des prises de conscience.
L’étymologie du mot échec est plus française qu’on ne l’imagine ! Selon les sources, il existe plusieurs hypothèses. Selon l’une d’entre elles, ce seraient les Français qui auraient popularisé le mot qui donne la boule au ventre. Ils l’auraient même inventé ! Quelle ironie que ce soient les Français, adeptes de la culture de la gagne, qui aient inventé le mot « échouer » !
Le concept est issu du monde de la marine. Les grands conquérants français du XVIIe siècle naviguaient sur les mers du monde entier et quand un navire « échouait », c’est qu’il avait touché le fond. Nous portons tous le poids métaphorique de ce drame… Échouer, c’est toucher le fond. Cette notion de « naufrage » est restée ancrée dans l’inconscient collectif. Si en plus vous êtes embarqué dans « une galère », il est fort probable que vous en baviez !
Une autre piste suggère que le mot « échec » viendrait du persan. Le terme « échec et mat » vient vraisemblablement de l’arabe aš-šāh māta, (« le roi est mort »), qui serait déjà une traduction erronée du persan šhâh mât, (šhâh, « le roi », étant mât, « étonné, surpris », dans le sens militaire d’être pris en embuscade, ou confondu) ou de šâh mând (« le roi resta », c’est-à-dire qu’il fut abandonné). Le lourd héritage de l’étymologie est profondément ancré en nous… Le roi, c’est chacun d’entre nous ! Et personne ne veut se sentir sur la touche.
Ces deux étymologies correspondraient mieux au jeu, puisque le roi est la seule pièce qui ne puisse être « tuée » sur l’échiquier, mais qui se rende lorsque la partie est perdue : le joueur couche la pièce.
Enfin, une troisième piste suggère que ce mot, chargé de gravité, prendrait aussi sa source dans l’ancien français eschac, qui signifie « butin ».
Si vous croyez que vous allez échouer, cela favorise d’emblée l’échec. Pire : vous échouerez certainement rien qu’à y penser !
Croire que vous allez réussir n’est certes pas non plus une garantie de succès, néanmoins cela conditionne votre cerveau à la potentialité de succès et favorise une vision positive de votre projet. Vous voulez avoir réellement plus de chances de réussir ? C’est possible ! Le cerveau a besoin de « voir » ce que vous voulez. Ce n’est pas une question mystique mais purement physiologique, les sciences cognitives sont formelles sur ce point : notre cerveau ne fait aucune différence entre ce que nous imaginons et ce que nous vivons. L’histoire que vous vous racontez (j’aime cette métaphore) est donc une information traitée au même endroit dans votre cerveau, qu’elle soit imaginaire ou réelle : dans l’hippocampe. Le lobe temporal médial combine alors votre récit (de succès ou d’échec, c’est vous qui décidez) avec votre histoire de vie, vos compétences, vos croyances, vos émotions et… vos blocages.
Ce que vous croirez aura donc un impact incommensurable sur ce qui se passera ensuite. Même si l’échec est au bout, ce sera toujours l’histoire que vous vous raconterez qui guidera votre système neuronal. Au fond, donner du sens à un événement, aussi tragique soit-il, c’est se raconter une histoire positive que le cerveau accepte comme tel. Nous avons le pouvoir de changer les connexions neuronales à tout moment, il n’y a pas de fatalité. Vous avez le choix entre doper votre confiance et plomber vos chances d’y arriver.
IL EST POSSIBLE D'APPRENDRE AU CERVEAU À FONCTIONNER EN MODE POSITIF !
Des études ont clairement démontré que le cerveau qui imagine des événements futurs utilise le même réseau que celui de la mémoire. Il fait alors un va-et-vient incessant entre souvenir et imagination. Si vos souvenirs sont négatifs, voire traumatisants, il est normal que vous ayez du mal à imaginer un avenir plus favorable. Ce mécanisme qui rassemble les morceaux de votre passé est aussi celui qui assemble ces pièces avec d’autres pour simuler des possibilités futures. Les scientifiques parlent de « plasticité cérébrale », une découverte majeure et extraordinaire qui démontre que nous pouvons apprendre à notre cerveau à réorganiser nos souvenirs, nos émotions et même nos fonctions motrices. Ainsi, si vous avez tendance à être négatif ou pessimiste, ce n’est pas une fatalité : il est possible d’apprendre à votre cerveau à fonctionner en mode positif ! Ce dernier sécrétera alors les hormones qui répondent à votre capacité à vous raconter des histoires positives.
En somme, nous avons un super pouvoir sous-estimé : celui de guider nos pensées vers ce que nous voulons vraiment au lieu de les bloquer sur ce qui nous fait peur ou ce que nous ne voulons pas. Ce pouvoir de visualisation positif vous permet de résoudre à l’avance des expériences à venir. Bien entendu vous cogitez toujours : vous pesez le pour et le contre, vous imaginez comment cela va se dérouler, ce à quoi vous pouvez vous attendre, mais aussi les obstacles, bien entendu, vous imaginez aussi l’échec, pourquoi pas. Et c’est bien ! Vous tracez des plans A, puis des plans B ou même autant de plans que vous le voulez. Il est possible d’apprendre au cerveau à simuler tous les scénarios possibles. Au fond, ce qui compte, c’est que, quels que soient vos plans, aussi nombreux soient-ils, vous ayez la certitude que vous y arriverez ! C’est la base de la créativité, de l’innovation et de la résilience.
Comme vous, j'ai souvent échoué et j'échouerai encore !
Comme vous, cela ne me fait jamais plaisir sur le moment, cependant mon regard positif est un vrai atout qui m'a permis de réaliser des choses extraordinaires.
Si certains affirment que j'ai beaucoup de chance, moi je vous démontre que j'ai surtout beaucoup essayé.
J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie de mon dernier livre "Pour réussir osez échouer", publié aux éditions Vuibert. J’y ai mis tout mon coeur avec l’intention sincère d’aider les lecteurs à se réconcilier avec l’échec !
Vous le trouverez partout !
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