Bill Cullen travaillait tard ce soir-là.
Son patron surgit brusquement:
"Ma secrétaire n'est pas là?"
"Non, Monsieur, elle est partie, il est déjà 19 heures! Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous?"
"Mon pauvre gars ça m'étonnerait que tu puisse m'aider. Je voulais lui dicter un courrier urgent!"
"Je peux vous prendre en sténo, puis vous taper la lettre."
"Toi? Tu connais la sténo? Et la dactylo? Mais tu es bien un de mes vendeurs, non?"
"Oui. Mais vous m'avez payé 25% des cours que j'ai suivi, alors je vous dois bien cela..."
"OK."
Bill voyait bien que son patron ne le croyait qu'à moitié.
Il le prit en sténo, puis tapa la lettre, sans une faute de frappe.
Son patron regardait par-dessus son épaule.
"Extraordinaire! Je n'en crois pas mes yeux. C'est parfait! Bravo mon gars, pas une seule faute!"
Il prit son magnifique stylo Mont Blanc, apposa sa signature, et Bill ajouta, tout en mettant la lettre dans l'enveloppe qu'il venait de taper:
"Je vois que c'est un courrier urgent. Si vous voulez, comme c'est presque sur mon chemin, je le dépose dans la boîte aux lettres de votre correspondant et il la lira demain dès la première heure."
"Ce serait génial. Jeune homme je veux vous voir à mon bureau demain à la première heure."
Le lendemain, il fut nommé assistant personnel du patron à mi-temps. En un an il devint assistant à temps plein. Il apprit tout de son patron et devint un jour patron à son tour.
Il est aujourd'hui millionnaire.
Réflexion :
A-t-il eu de la chance?
Non, il a FAIT sa chance. Certaines personnes disent "j'ai de la chance", dans cette histoire, Bill Culleb aurait pu dire "j'aide la chance"
Il travaillait plus tard que les autres. Il se sentait impliqué, concerné, mais aussi reconnaissant pour ce que son patron lui a accordé. Il avait suivi des cours. Il a rendu service à son patron. Pour certains, Bill serait un opportuniste... pour d'autres, un homme sincère et reconnaissant et c'est cette attitude qui a provoqué "sa chance"... A vous de voir dans quel état d'esprit vous désirez interpréter cette histoire vraie.
Ne vous dites pas que cela n’arrive qu’aux autres. Ne cherchez pas à vous complaire dans votre attitude rebelle face à votre patron. Soyez reconnaissant d’avoir ce job et investissez-vous comme si vous y étiez le premier jour ! Essayez de voir ce que VOUS vous pouvez changer pour rendre votre vie plus agréable. Cessez alors de rendre les autres responsables systématiquement de vos états d’âmes, même s’il est vrai que certaines personnes pourrissent la vie des autres. Restez acteur de vos états internes !
Comme la plupart des expériences de la vie, c’est NOTRE attitude qui fait toute la différence !
Provoquez vos chances !
N’attendez pas qu’elle vienne à vous, faites votre part !
Personne ne naît avec une prédisposition à l’échec.
Nous pouvons tous réussir !
Votre serviteur dans l’optimisme,
Michel POULAERT.
Inspiré de "Golden Apples", Bill Cullen, ed.Hodder, 2005