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Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit »
(Khalil Gibran)

 

Vous les connaissez ces gens qui ont du mal à voir « la lumière au bout du tunnel » ou ne savent plus dans quelle direction avancer ?
Peut-être vous reconnaissez-vous dans cette situation ?

 

Il est vrai que certains problèmes et événements sont bien douloureux, complexes, dramatiques et ils ne sont pas toujours le résultat de nos choix. Parfois nous subissons une épreuve sans l’avoir provoqué. Ce n’est pas votre faute si vous avez été licencié pour des raisons économiques, ce n’est pas votre faute si on vous harcèle, si on vous violente, si vous êtes encore célibataire, si les nouvelles internationales sont accablantes ou choquantes,… C’est vrai, nous ne maîtrisons pas tous les événements qui nous touchent. Et parfois, ils nous « tombent » dessus sans crier gare et il nous faut « gérer » la situation.

 

Et puis, il y a de ces jours où on se lève « du pied gauche » et, comme par enchantement, ou sortilège, ou encore une mauvaise étoile, un signe du destin, tout ce que vous entreprenez cette journée là foire. Vous aurez alors l’impression que tout et tout le monde s’acharne contre vous, tout s’enchaîne et tout semble arriver en même temps…

 

Votre entourage est le même qu’hier, le monde est le même qu’hier, mais tout vous tombe dessus…

 

Nous avons tous de « bonnes raisons » de nous sentir accablé. En revanche, cet état pesant laisse supposer que nous sommes victimes des événements extérieurs.

 

« Vous ne connaissez pas ma vie, ni mes problèmes » est alors l’une des réflexions défensive que vous pourriez entendre.

 

Oui, c’est vrai, nous ne connaissons pas les problèmes des autres tels qu’ils les vivent, nous ne connaissons pas non plus les contextes dans lesquels ils se trouvent : c’est leur carte du monde, leur ressenti, leurs émotions et ils ont probablement raison : pour eux, c’est insupportable !

 

Eh puis, vous devez en connaître d’autres, ceux qui semblent rester heureux quelque soit la situation !

 

Comment est-ce possible ? Sont-ils vraiment sincère ou juste une « façade » ?

 

Ont-ils un secret ? Si eux ils y arrivent, est-ce aussi possible pour moi ?

 

Qu’est ce qui fait la différence entre une personne « accablée » de façon récurrente par la vie et une autre qui semble tirer profit de tout et se sortir vainqueur de toutes les situations ? La moindre petite chose suffit pour les enthousiasmer. Le fait de respirer ou d’être en bonne santé ou de pouvoir vivre leur suffit ! Et pourtant, fondamentalement, les situations dans lesquelles elles se trouvent sont souvent identiques aux vôtres ! Eux aussi, ils ont leurs épreuves. Ils en ont tout comme vous, mais il y a de fortes chances qu’ils les gèrent différemment et qu’ils leur en donnent un tout autre sens.

 

Quel est alors leur secret ?

 

Il est intéressant de faire une petite analyse sur les comportements et comment ils se créent jusqu’à devenir des habitudes inconscientes. Prenez le temps d’inventariser vos « stratégies mentales » inconscientes pour en prendre conscience afin de comprendre ce qui se passe et ce qui peut s’améliorer.

 

Tous nos comportements, notre façon d’appréhender des situations diverses, de les interpréter sont le fruit d’une multitude de processus et d’habitudes devenues inconscientes.

 

Nous ne naissons pas avec ces habitudes : elles se créent au fil des ans, à force de mimétisme (nos parents, notre conjoint,…), à force de répétitions. Notre cadre familial, social, professionnel, tout ce qui nous touche, contribue à la construction de nos perceptions, de notre caractère, de nos interprétations, de nos ressentis, de nos émotions.

 

C’est suite à des répétitions de pensées, de constatations, d’actions dans un même sens et de conclusions que notre jugement et nos habitudes inconscientes forme notre propre « stratégie de penser ». Nous avons tous, sans exceptions, développé diverses « stratégies » pour telle ou telle situation qui guideront les émotions, les choix et les comportements. Nous avons une sorte de « mode automatique » de réagir face aux situations.

 

Est-il possible de contrôler nos états d’esprits et si oui, comment faire ?

 

L’état dans lequel vous vous trouvez aura inévitablement de l’influence sur vos décisions et ressentis. Certains états ou émotions sont fertiles alors que d’autres seront paralysantes.

 

Pas convaincu ?

 

Faisons une petite démonstration :

 

Supposez un instant une situation « X » (prenez une situation qui vous convient le mieux) et passez en revue la réaction que vous aurez si vous vous trouvez dans un état anxieux, et puis refaites le même exercice pour cette même situation en vous imaginant dans les états suivants, faites le, vous verrez, c’est indispensable pour comprendre et intégrer ce principe !

 

Vivez cette expérience comme une petite pièce de théâtre interne, rien que pour vous.

 

Reprenez cette situation et, comme un jeu théâtral, comment réagiriez-vous si vous étiez :

 

- en colère

- avez un sentiment d’injustice

- vexé

- pas sûr (e) de vous

- amoureux (se)

- joyeux (se)

- enthousiaste

- convaincu qu’il y a une solution

- sûr (e) de vous

 

Chaque état d’esprit guidera un comportement différent, engendrera une décision différente, et pourtant, la situation est la même !

 

Donner du sens aux événements apaise. L’inconnu ou l’incompréhension nourrissent les angoisses et les émotions destructives.

 

Trouvez cette voie qui donnera un sens à ce qui vous entoure, ne subissez plus, mais décidez d’en faire autre chose. Que ce soit par la pensée, une religion, une spiritualité, une philosophie ou la lecture d’un livre, mettez vos convictions positives et constructives en pratique. Vivez pleinement ce que vous croyez dans la mesure où c’est positif et constructif bien entendu.

 

Un autre exercice consiste à se souvenir d’une expérience passée. N’importe laquelle, pourvu qu’elle soit liée à une émotion forte.

 

Pensez à des vacances, une sortie, un événement heureux, un traumatisme,…

 

Si vous fermez les yeux et vous vous concentrez, vous constaterez que toutes les émotions vécues à l’époque reviennent comme par enchantement, comme si vous y étiez ! Et pourtant vous n’y êtes plus !

 

Eh bien, vous pouvez faire la même chose pour les bonnes expériences et nourrir vos états d’esprits ou encore en visualisant votre vie future : comment elle deviendra parce que vous en êtes le maître ! Vous pouvez faire appel à vos émotions par un exercice mental : vous choisissez de nourrir le meilleur ou d’entretenir la déprime.

 

Jouer dans cette « pièce de théâtre intérieure » vous donne la possibilité de faire appel à diverses représentations et émotions, sur commande !

 

Il est possible de modifier vos représentations pour mettre fin à ces états d’esprits paralysants et en créer de nouveaux !

 

Vous êtes alors passé par la première étape : savoir ce que vous voulez ressentir, vivre ou réaliser.

 

Ensuite, l’étape suivante consiste à agir bien entendu. Vous ne voulez pas rester dans un état de rêverie : votre vie ne changera pas et restera un conte de fée. Vous devez prendre des mesures qui vous offriront la meilleure possibilité de produire l’effet recherché.

 

Contrairement à ce beaucoup pensent, nous sommes maîtres de nos états d’esprits et non leurs esclaves paralysants et limitant. Ceci demande déjà d’y croire et de l’exercice, de la persévérance. Au départ vous allez faire des choses de façon consciente, provoquées. Continuez et continuez consciemment jusqu’à ce que cela devienne une habitude inconsciente.

 

Le bonheur est un état d’esprit ! Pensez-y.

 

Inspirez-vous d’exemples de gens qui se sont sortis de situations impossible ou qui semblent toujours être heureux quelle que soit leur situation. Des échecs et des malheurs, il y en a autour de nous sans devoir chercher.

 

Changer : cela demande de la volonté, de l’effort, de l’abnégation, de la persévérance, de la foi.

 

Pour finir, n’oubliez pas : ce n’est pas parce que c’est difficile que c’est impossible… Changer une habitude, c’est toujours douloureux, mais la persévérance paye toujours !

Personne ne naît avec une prédisposition à l’échec. Tout le monde peut réussir !

 

Votre serviteur dans l’optimisme,

 

Michel Poulaert.

Comment puis-je être heureux ? Ma vie me dit le contraire...
Tag(s) : #Articles bien être
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